AVEC
Marie-Christine BARRAULT, Fanny BASTIEN,
Annie GIRARDOT, Bernadette LAFONT,
Milva, Agnès SORAL, Corinne TOUZET
PRIX GEORGES BEAUREGARD - DECOUVERTES
SÉLECTION FESTIVALS
Festivals de Montréal, Rio, Le Caire, etc.
« Une peinture assez juste dévoilant ce qu’il y a de plus primitif dans les rapports humains,
portée avec fougue par une ribambelle de comédiennes vibrantes »
« Chapeau à Charlotte Silvera dont le film dur, sans concession est presque un documentaire sur un univers carcéral impitoyable »
SYNOPSIS
Gare Montparnasse. Regards fuyants d’hommes et de femmes qui voudraient ignorer mais resteront longtemps hantés par le spectacle troublant de ces femmes enchaînées les unes aux autres. C’est à la Centrale de Rennes que les policiers les conduisent. Pour elles, le temps vient de s’arrêter. Bien plus que les entraves aux poignets, c’est l’incarcération qui va maintenant les enchaîner l’une à l’autre et désormais pendant des mois et des années façonner leur vie dans le moindre détail.
Derrière le masque de désespoir ou d’indifférence, chacune a son histoire, ses errances, ses petites victoires et surtout sa révolte qui nous est étonnamment familière.
Dans la prison, chaque mot, chaque geste, chaque incident, alimente une violence sourde que dissimule la banalité du quotidien. Les rapports de force primitifs entretiennent une hiérarchie occulte avec ses exclues comme Nicole (Agnès Soral) l’infanticide, ou bien ses privilégiées comme Marthe (Annie Girardot).
Pour Bernadette Lafont : « Prisonnières, le premier film choral »