AVEC

Carmen MAURA, Renaud CESTRE, Julie DURAND,
Thomas SAGOLS, Mathieu SIMONET, 
et François BERLÉAND

SELECTION FESTIVALS

FESTIVAL INTERNATIONAL DE FILMS DE FEMMES DE CRÉTEIL
FESTIVAL INTERNATIONAL DE MOSCOU
FESTIVAL DE FEMMES DE  TAÏWAN

 

Message d’Edgar Morin à la réalisatrice :

 » C’est un film qui non seulement nous dérange et nous frappe, il nous donne à voir une des tragédies de notre civilisation : une partie de la jeunesse est dépourvue de ce « surmoi » qui nous enjoint de respecter autrui et de nous considérer comme membres d’une communauté et comme citoyens. Certes une partie de cette jeunesse dépourvue de morale est en même temps démoralisée par l’absence d’espoir en un futur : c’est la jeunesse maillon le plus fort de notre société par ses ressources énergétiques, qui en est en même temps le plus faible parce que perdue entre le cocon de l’enfance et l’intégration de l’adulte. Jaime Semprun avait dit qu’il ne fallait pas seulement s’inquiéter du monde que nous laissons à nos enfants, mais qu’il faut aussi s’inquiéter des enfants que nous laissons au monde.
Le film remarquable de Charlotte Silvera nous met en face de cette tragédie de civilisation et nous incite à la méditer « 

L'imposture au pouvoir
Dans la production audiovisuelle française, Charlotte Silvera, réalisatrice un peu en marge, est l’auteure d’une oeuvre engagée et féministe. Antithèse d’un cinéma français souvent bourgeois et consensuel, elle ose aborder de front des sujets considérés comme tabous. Le sexe chez les adolescents, comme dans C’est la tangente que je préfère, ou critiquer la bourgeoisie sont deux des thèmes qu’elle affectionne. Escalade, son cinquième film pour le grand écran, apparaît comme une synthèse de ses idées dans une forme très ramassée. Thomas Roland

Terrifiant et tellement bien mené. Chaque minute inattendue. On tremble, on est scotchés. Excellente Carmen Maura. Et les jeunes formidables! Formidablement dirigés. Catherine Schwaab - PARIS MATCH

La réalisatrice Charlotte Silvera s'est amusée à concocter ici un huis clos qui n'a l'air de rien, presque un film d'ados. Mais c'est pour mieux nous emmener chez Hitchcock : suspense, cruauté, renversement de perspective. Et mise en garde : voilà ce qui pend au nez de notre société du « chacun pour soi », la guerre de tous contre tous. Cette escalade, au fond, est très pédagogique... Jean-Luc Porquet - Le Canard Enchaîné

"Charlotte Silvera puise son inspiration dans l'actualité désolante (les faits divers adolescents), mais évite les clichés sociologiques et les pièges du sacro-saint réalisme." Olivier de Bruyn, Le Point

"Dans ce film choc, où une femme tient tête à des jeunes sans scrupules, la cinéaste passe au crible les relations générationnelles"
François QUENIN – TEMOIGNAGE CHRETIEN

SYNOPSIS

Armés d’un bouquet et d’un large sourire, quatre élèves de Terminales sonnent chez Alice Nabat, leur proviseure. Ils viennent souhaiter « bon anniversaire » à cette femme qui vit avec sa mère, pour l’heure, hospitalisée. Surprise mais émue par tant de gentillesse, Alice Nabat invite les adolescents à prendre un verre. Une fois la porte refermée, une nuit terrible va se dérouler… Que veulent-ils ces aimables garnements venus visiblement avec une arrière-pensée ? En découdre avec cette figure de l’Autorité qu’est Alice Nabat ? Exercer leur pouvoir qu’ils croient incontestable pour arriver à leurs fins ? Tout au long de la nuit, ils distillent les tricheries d’une scolarité pitoyable jusqu’à l’ultime étape du baccalauréat qui va leur échapper, mettant ainsi à jour leur vrai visage.

Un chantage d’une insidieuse violence s’engage alors entre ces nouveaux «barbares » et leur proviseure.

ADAPTATION

de « Chère Elena Serguïevna » de Ludmila RAZOUMOVSKAÏA

IMAGE

Yves CAPE

SON

Martin BOISSAU
Dominique VIEILLARD

MONTAGE

Hélène DE LUZE

MUSIQUE

Jacques-Emmanuel ROUSSELON

Tous droits : LIBERTÉ FILMS